Neutralité
vécue
La commission Bergier a démonté
l’histoire de la neutralité suisse
pendant la seconde guerre mondiale. C’est
pourquoi, nous publions des chiffres et des faits
qui démontrent l’utilité de
la neutralité suisse pendant cette période.
Diplomatie
La Suisse, durant la deuxième guerre mondiale,
assuma la représentation de 43 états,
totalisant 4/5 de la population mondiale, dans
des pays avec lesquels ces derniers étaient
en guerre. Cela représentait plus de 1’200
diplomates et fonctionnaires suisses et étrangers,
tant à Berne que dans les capitales en
guerre, et de l’établissement de
quelques 70’000 dossiers. Ainsi la Suisse
assurait-elle la défense des intérêts
des principaux pays en conflit, de l’Allemagne
aux États-Unis, en passant par l’Italie,
le Japon, la Grande-Bretagne et la France de Vichy.
Ce rôle discret, mais important, maintenait
une trace de solidarité dans le monde en
discorde.
Économie
On a lancé la boutade que, pendant la guerre,
«les Suisses travaillaient six jours pour
l’Allemagne et consacraient le septième
jour à prier pour l’Angleterre».
Il est vrai que, dans leur grande majorité,
publiquement ou dans leur for intérieur,
les Suisses ont prié pour l’Angleterre.
Il est faux, à l’évidence,
que la suisse n’ait été, durant
la conflit, qu’une usine trépidant
de toutes ses machines au service du IIIème
Reich.La Main-d'œuvre occupée par
les exportations en Allemagne, évalué
à environ 443 à 481 millions de
francs par année, selon la source, on peut
estimer qu’environ 40’000 à
60’000 personnes, c’est à dire
entre dix et quatorze pour cent du personnel des
fabriques. Le matériel de guerre allemand
au sens large mobiliserait entre deux et trois
pour cent de la population active. C’est
à dire un jour par an plutôt que
six par semaines.
Et en Suisse, on trouve toujours plus d’historiens
qui cherchent à utiliser les sciences historiques
à des fins idéologiques et politiques.
Ou est la restée crédibilité
des historiens ces dernières années
?
Source: www.Alias2000.ch